lördag 29 oktober 2011

La Princesse de Clèves, un roman de clés I: l'époque


L’époque où se déroule le récit du roman La princesse de Clèves par Madame de Lafayette est vers 1550 en France et le lieu est la cour d’Henri II, mais on fait aussi des excursions quand on écoute des conversations dans la cour d’Angleterre et l’Écosse. Henri VIII d’Angleterre et sa fille la Reine Élisabeth font partie du personnage secondaire avec la rivale et cousine d’Élisabeth, Marie Stuart.  L’Europe des années 1500 est une Europe déchirée des conflits des religions, ou plus précise, entre l’église catholique et les nouvelles églises protestantes.

L’essor du protestantisme en France est bien fort et Henri II le réprime plus que son père Henri I. La France est toujours en pleine guerre en Italie. Les guerres d’Italie, menées pour conquérir les royaumes de Naples et le duché de Milan, que les souverains français  estimaient comme des parties de la France légitimes. Pourtant le roman ne s’intéresse pas aux guerres de l’époque mais aux  des guerres du cœur en manifestant dans des intrigues de la cour. Les guerres sont seulement présentes comme la cause des cavaliers de faire ses adieux aux dames de la cour.

Henri II le Roi du roman
Diane de Poitiers, la duchesse Valentinois,
la maïtresse et amie d'Henri II
Cathérine de Médici la Reine du roman
et la femma d'Henri II

Cependant, l’histoire des cours en Europe de l’ouest pénètre le roman totalement, mais les premières pages sont totalement dédiées à la politique amoureuse de l’époque. L’amitié entre l’auteur, Mme Lafayette et la princesse Henriette d’Angleterre est probablement la cause de cette introduction au style du Seigneur des anneaux par J.R.R Tolkien. L’introduction était critiquée pour être ennuyeuse et probablement il y avaient des lecteurs pendant l’existence du roman qui avaient trouvé l’introduction de La princesse de Clèves  aussi ennuyeuse mais on peut protester que l’introduction historique fait le récit plus vraisemblable, comme ceux du Seigneur des anneaux.

Sans l’introduction historique, cette histoire d’amour serait moins captivante parce qu’on doit comprendre les intrigues de la cour, et la menace à l’égard de la vie que les royautés puissent poser, pour comprendre quelques situations du récit, comme l’épisode avec la lettre de Vidame de Chartres, l’oncle de la princesse de Clèves. En fait l’introduction qui commence dans la perspective à vol d’oiseau et finit en  zoomant sur la princesse de Clèves est géniale, si on pense que Mme de Lafayette voulait raconter une historie avec un moral plus grand qu’une histoire d’amour principalement désignée pour plaisir, parce que ce roman est principalement un roman d’idées désigné pour faire
réfléchir le lecteur .
Mon édition de La Princesse de Clèves

fredag 21 oktober 2011

Molière again and again and...

Arnolphe educating Agnés
Last time I wrote in French, since this was part of an assignment for my French University Course. However, I know that some of my followers don't read French so I felt an urge for writing in English as well about "L'école des femmes" written in Baroque France, some 350 years ago by the most brightly shining star amongst French playwrites through history, Molière. Sadly enough the issues brought up in this classic comedy still are current in our day.

The play is about a middle-aged man, Arnolphe,  who has brought up a girl, Agnés-who is presumed orphan, in secludedness behind the walls of his suburban garden. His intention was to bring her up as ignorant as possible in order to make of her an obedient, submissive wife that will not cheat on her husband the day she comes of age and he marries her.

However, as Arnolphe returns from a stay in the countryside he discovers that during his absence young Horace has dated his foster daughter. Arnolphe cannot just throw him out of his house since Horace is the son of Arnolphe's influential and aristocratic friend Oronte. So he deceives Horace by sometimes using the fake aristocratic name Monsieur de la Souche. By this name Agnés calls him when she tells Horace of his horrid behavoiur towards her.

Arnolphe decides to marry Agnés as soon as possible to prevent her to become the wife of Horace's. But he discovers that he has fallen in love with young Agnés and the marriage is postponed. Then Horace gets to know that his hand has been promised to the daughter of his father's friend Enrique since they both were infants. Both Agnés and Horce are devastated by these news, but as in a real Italiean comedy, they are rescued in the end by this Enrique on his returning home from the Spanish colonies in the New World. Enrique is in fact the father of Agnés thus Agnés and Horace have been engaged to each other since thay were born.

The middle aged, middle class Arnolphe has to leave the stage for the young aristocratic couple and he not only learns, the hard way, not to meddle with other people's lives but also to remain in his place in society. It still remains another century before the bourgeoisie will conquer the French aristocracy. 

So the middle-class man gets his revenge in the end.But it still remains a lot before Agnés gets her fair share in society, before women and men have the some privilegies and duties in society. It is still more common for a much older man to marry a very young wife than the opposite. Still people laugh at women who talks too much. It is still common to find intelligent and educated women less attractive than those who are not. Furthermore women, stupid or clever, are met with contempt and restrictions, even violence, when they want to lead a life of their own choice to a much larger extent than men.

In fact, there still are societies throughout the world where women are regarded as the property of men. And there are still men who don't recognize female leaders or women as religious office holders. One of those Arnolpheses of our day is called Dag Sandahl. He is famous for not recognizing female priests as "real ones".

The other day his engagement to a female priest, 30 years his junior, was announced. He claims to have the same opinion as earlier about women as priests but he doesn't try to hide that he is proud as a peacock over the fact that he has attracted this young woman. In blogs his fellow female priest-hating men supports his choice, claiming that he may now convince and educate his young wife so she will get to know her place and leave her call as a "fake priest".

Some things will never change...or?

Dag Sandahl educating Linda Muhr

onsdag 19 oktober 2011

Lécole des femmes par Molière partie III: La leçon

Jean-Antoine Watteau, L'amour au théâtre Italien (1714)
Quand tout est étourdi et les deux amoureux sont désolés parce que Horace doit épouser une fille inconnue, la fille du beau-frère de Chrysalde à la fois qu’Arnolphe est en train d’épouser Agnés, Enrique entra comme la déesse Afrodite, la déesse d’amour pour sauver les deux amoureux. Enrique est le père d’Agnés en rentrant d’Amérique pour faire sa fille épouser Horace, le fils de son ami Oronte. Donc Agnés est plus riche et plus haute dans la société que Arnolphe, et beaucoup plus heureuse.

Agnés donc n’apprend rien des choses qui Arnolphe lui avait essayé enseigner. Tandis que Arnolphe apprend sa place dans la société. En outre il apprend que les gens autour de lui sont des gens avec ses propres volontés, ils ne sont pas ses jouets. Surtout il apprend comment un cœur déchiré sent puisqu’il, totalement inattendu, était tombé amoureux de son élève.

À la fin Arnolphe avait appris beaucoup de la vie et il a trouvé sa place dans la société. Et malgré qu’il soit le personnage principal du pièce il est même disparu. Je pense que cette scène était très populaire avec les gens de l’aristocratie, l’aristocratie aime rire au bourgeois ridicule, mais aujourd’hui la fin est plus tragique que comique. L’homme Arnolphe avait perdu tout en apprenant qu’il ne deviendra jamais un homme aimé et respecté parmi ses «amis» plus haute en société et il ne deviendra jamais un homme marié sans risquer être un cocu, parce que l’amour est un risque mais quand même l’amour est sa seule chance d’être heureux.

Peut-être Molière écrivait cette pièce comme examen dans son «école des maris» en montrant, avec sa pièce, son amour et respecte pour sa jeune femme Armande. Hélas, c’est une pièce toujours actuelle, beaucoup plus d’hommes,et de femmes, du monde doivent apprendre la leçon d’Arnolphe.

L'école des femmes IIc: Les personnages

Il y a aussi des personnages sécondaires dans la commédia dell’arte et dans cette pièce de Molière ils sont les les paysans et les vieillards: Alain et Georgette, les deux employés d’Arnolphe. Ils sont les personnages les plus comiques dans cette pièce. Dans la commédia dell’arte ces deux personnages sont les zannis, les valets et paysans du petit peuple. Parmi lesquels on trouve l’Arlequin dans la commédia dell’arte, ici son nom est Alain. Quand Alain et Georgette entrent la scène celle devient burlesque. Mais la plus drôle scène est quand Agnès lis les Maximes pour la femme mariée.

Les vieillards de cette pièce sont le notaire (le docteur ou l’avocat de la commédia dell’arte), les amis d’Arnolphe; Chrysalde, Oronte-le père d’Horace et Enrique, le deus ex machina de la pièce. Enrique avait été en Amérique et il est le beau-frère de Chrysalde et l’ami d’Oronte, mais surtout il est le père d’Agnés.

L'école des femmes IIb: Les personnages

En enseignant Agnés
Agnés, la fille qu’on croit est une orpheline est élevée d’Arnolphe pour la faire une femme sotte, soumise, obéissante et docile pour l’épousera quand elle passe à l’âge. Arnolphe avait élèvé Agnés derrière les hautes murailles de sa maison pour ne sera jamais un homme trompé de sa femme:  «Épouser une sotte est pour n’être point sot » Acte I scene 1 verse 82. Arnolphe est un Pygmalion et Agnés devient sa statue, pleine de vertu totalement soumise, sans sa propre volonté.

Arnolphe pense qu’il recevrait une femme fidèle quand il épousera Agnés, la sotte. Il a peur d’être trompé par une femme avec esprit : « Tant, que j’aimerois mieux une laide bien sotte qu’une femme fort belle avec beaucoup d’esprit » Acte I scène 1 verse 104-105 et le plus honteux pour Arnolphe est d’être un cocu, un homme trompé de sa femme. La crainte de cocuage donc fait Arnolphe cruel et aussi, à la fin, plus seul.

Mais Agnés devient plus intelligente quand elle rencontre la vie au dehors des murailles par tomber amoureuse d’Horace. Horace se confie à Arnolphe : « Avez-vous jamais vu d’expression plus douce? Malgré les soins maudits d’un injuste pouvoir, Un plus beau naturel peut-il se faire voir? Et n’est-ce pas sans doute un crime punissable de gâter méchamment ce fonds d’âme admirable, d’avoir dans l’ignorance et la stupidité voulu de cet esprit étouffer la clarté? L’amour a commencé d’en déchirer le voile [...] » Acte III scène 5 verses 949-956. Agnés ainsi représente Colombine, la jeune fille amoureuse dans commédia dell’arte, à la fois innocente et ingénieuse à tromper les vieillards.

Horace est le fils d’un des amis d’Arnolphe , Oronte, et Arnolphe lui enseigne comment s’amuser avec des jeunes filles en ville sans elles respecter. Horace avait déjà rencontré Agnés. Mais en la faisant toutes les choses qu’Arnolphe lui a enseigné Horace était tombé amoureux d’elle. « Mais d’un trop pur amour mon âme est embrasée; j’aimerais mieux mourir que l’avoir abusée.» Acte V scène 2 verse 1415 Horace représente Lélio le jeune homme amoureux ingénu222, innocente, mais comme Colombine il est aussi ingénieux à tromper les vieillards.

Lécole des femmes par Molière partie II: Les personnages

Une représentation de la commedia dell'arte par la troupe des Gelosi (1571-1604) : peinture flamande de la fin du XVIe siècle conservée au musée Carnavalet à Paris. On connaît une autre version du tableau au Musée Calvet d'Avignon. L’amoureux, caché, fait passer un message à sa bien-aimée par un entremetteur sous l’œil soupçonneux du barbon Pantalon (en rouge et noir) suivi de son valet Zanni
La comédie «L’école des femmes» se déroule dans un faubourg de Paris, « une place de ville où des bourgeois bavardent, et qu’un blondin à la dernière mode traverse d’un pas sémillant.»selon la préface de mon édition de la pièce, chez Arnolphe et ses amis, le premier rôle de la pièce. Quand on parle de la commédia dell arte Arnolphe représente un mélange de Mascarille, l’intrigant maître en fourberies des zannis, le petit peuple, et Pantalone le vieux barbon amoureux d’une jeune fille, parmi des vieillards de la bourgeoisie.  C’est intéressant que Molière fit Arnolphe comme  un mélange entre le petit peuple et les vieillards parce que Arnolphe est un homme de la classe moyenne, et comme ça il est un homme entre les classes qui voudrait faire partie de l’aristocratie.

Par consquent Arnolphe adopte le nom du Monsieur de la Souche pour devenir feint aristocratique et ainsi recevoir la confidence de son jeune rival Horace. Arnolphe me semble un homme très seul sans famille, mais il est riche, donc il a des employées, des paysans, et quelques connaissances qu’on appelle des «amis».

L’époque de la pièce est aussi l’époque de Molière, il décrit ses contemporains, et peut-être il aussi décrit soi-même avec beaucoup d’auto - ironie, après tout il écrivait la pièce pendant l’année de la noce avec sa jeune femme Armande, vingt ans plus jeune que son beau-père Molière. En outre Arnolphe joue avec ses employés, Agnés et le jeune Horace comme un enfant joue avec des poupées ou comme un auteur joue avec ses personnages. Mais à la fin il trouve que les gens autour de lui ont sa propre volonté et ainsi il comprend qu’ils sont des hommes, ils ne sont pas ses jouets.

tisdag 18 oktober 2011

L'école des femmes par Molière partie I: Molière et son époque

Molière

L’École des femmes par Molière - le professeur apprend

Molière est le plus connu auteur des comédies de la France. Son œuvre est constamment joué autour du monde et entre eux « L’école des femmes» fut son plus grand succès. Comme William Shakespeare Molière était acteur, surtout comédien, et directeur d’une compagnie; l’Illustre Théâtre malgré qu’il soit un fils d’un riche marchand, aussi comme Shakespeare. Molière était son nom de plume, il fut né à Paris en 1622 sous son nom originel, Jean- Baptiste Poquelin. Quand il avait 21 ans il fonda sa compagnie du théâtre avec son amie Madeleine Béjart.

Il commença à créer des farces ou des « petits divertissements » inspiré de la comédie italienne, la commédia dell’arte, avec ses personnages fixés1 mais il écrivait aussi des tragédies qui n’étaient jamais des succès. En 1658 la troupe reçoit la salle du Petit - Bourbon du roi.  La sécurité et calme que cette promotion lui donna la créativité d’achever la maîtrise comme dramaturge des comédies et  quand il épousa sa belle-fille Armande Béjart en 1662 la vie lui souriait et il fut son plus grand succès L’école des femmes.

Des comédiens en Italie par Dujardin, 1657

söndag 9 oktober 2011

Léon l'Africain and the Nobel prize of literature

I got the question of which winner of the Nobel prize in literature I wanted if I thought in terms of Christianity and authors concerned with religion. Then  I mentioned Léon l'Africain by Amin Maalouf a Libanese author who writes in a beautiful French.

I don't know to which denomination or religion Amin Maalouf considers himself to belong, but the novel promotes tolerance, peace and understanding between people of different creeds and ethnicity in a heart warming manner. Furthermore the novel gives me un urge to travel in the narrator's foot steps from Grenade to Timbuctoo, from Fez to Cairo, from Tripoli to Rome.

The novel takes place during the end of the 15th C and the beginning of the 16th and it starts when the Moresque kingdom in Spain , Andalucia, is lost to the Catholic king of Spain with the following burning of jews and moslems at the stake.

What gave me the strongest impression in this novel was to  get to know the tragic history of the jews both in Europe and in Africa, but you also get an insight into the rich culture they have left for us to enjoy up to our day.

Léon l'African would probably give Maalouf the Nobel prize in literature if the prize comittee  would be daring enough to just read the criteria stated by Alfred Nobel about literature which promotes peace and understanding. For some reason the prize committe has interpreted the criteria in a way which prevents them from selecting authors who write in an accessible manner. For obscure reasons they only choose literature that is hard to understand or even read, if it is not from distant cultures or poetry.

For even more vague reasons they feel ashamed of authors like Pearl Buck, who once was awarded, even though the criteria applies on the dot to her work, whereas you really have to try hard to understand how the criteria applies to Elfriede Jelinek's work.

As long as the inaccessability seems to be one un-written criterion for the Nobel prize in literature Maalouf will not even be short-listed for the prize, unless here.


Other authors that would be worthy of the prize, if we omit the fact that you can't award authors that are generally read and liked and that you can't award anyone posthumously according to the rules:

First of all: George Eliot for Middlemarch. This novel is self evident!

St. Paul's letters to the Corinthians and the Galatians.

The Gospel of John's and his letters to the parishes around the Mediterranean.

Harriet Beecher Stowe for Uncle Tom's Cabin, because it really made a difference.

 JRR Tolkien for The Lord of the Rings because the real hero here is a very short gardener and for his description of  peaceful people as the most admirable people in the universe. In fact I think few, if any, works of literature has managed to describe peace as vividly and desireably as Tolkien.

Victor Hugo for Les Misérables because he evokes compassion and dignity throughout history and the story still captures an audience. It also reminds us of the fact that peace and economic justice go together like a horse and carriage.

Buchi Emecheta for all her work but especially for Biafra because it shows the naked insanity of war and what it does to the civilians who doesn't even understand what the war is all about and she also brings into daylight the necessity of equality between men and women for creating a durable peace.

Lina Sandell for poetry which makes people trust in a caring Heavenly Parent that brings a sound sence of self esteem to people which eradicates the need for oppression or violence to get "respect".  

What is your short list?